Maladie de Lyme : prudence partout, même en Bretagne !
La maladie de Lyme est provoquée par une bactérie, transmise à l’humain par une piqûre de tique. Cette infection, bien que souvent asymptomatique, peut pourtant être à l’origine d’une maladie particulièrement invalidante. La maladie de Lyme touche chaque année 27 000 personnes en France !
Cette maladie est la plus fréquente des maladies transmises par des tiques à l’humain. Elle touche fréquemment les personnes réalisant des activités en pleine nature (campeurs, randonneurs, jardinage, etc.). Les tiques sont en effet principalement présentes dans les zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins, les parcs forestiers ou urbains. Elles prédominent d’avril à novembre. En cas d’infection, dans les trente jours qui suivent la piqûre par une tique infectée, une plaque rouge et ronde apparait autour de la zone piquée. Cette plaque disparait en quelques semaines à quelques mois. Il est capital de consulter un médecin dès que l’on suspecte une infection. En effet, lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée de manière précoce, son évolution est très favorable. Cela permet d’éviter l’apparition de troubles invalidants, qu’ils soient articulaires, neurologiques ou cutanés.
Trois gestes pour limiter les risques d’infection :1. Couvrir bras et jambes lors d’une activité en nature2. Inspecter son corps après l’activité, à la recherche d’une piqure ou d’une tique3. En cas de piqure, surveiller l’apparition d’un cercle rouge autour de la zone piquée. Si vous constatez l’apparition d’une plaque, consultez un médecin
En Bretagne, plusieurs actions en faveur de la prévention des risques liés à la maladie de Lyme sont soutenues par le PRSE. Une opération d’ampleur a ainsi été menée en 2016 avec l’Office National des Forêts (ONF). Tournée vers le grand public, cette campagne de prévention et de sensibilisation a permis d’agir positivement sur les comportements des promeneurs en forêt. Retour en images sur l’opération :
Les Agences Régionales de Santé (ARS) assurent en outre l’amélioration et l’uniformisation de la prise en charge des malades. En Bretagne, l’ARS soutient les activités du CHU de Rennes, et coordonne les actions des centres de compétence hospitalier pour la prise en charge des Maladies Vectorielles à Tiques (CCMVT). Il en existe 4 en Bretagne, la liste est disponible sur le site de l’ARS.
Ces actions locales s’inscrivent dans le plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies vectorielles à tiques (MVT), mis en place en 2016 par la Direction Générale de la Santé (DGS). Son objectif : offrir aux personnes atteintes une prise en charge adaptée ainsi que des moyens nécessaires pour la recherche autour de ces infections.
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