Participez à l’appel à projets sur la gestion d’espèces exotiques envahissantes

Une espèce exotique envahissante est une espèce introduite par l’homme en dehors de son aire de répartition naturelle (volontairement ou fortuitement) et dont l’implantation et la propagation menacent la biodiversité locale. Le développement de ces espèces peut également avoir des conséquences sur la santé humaine car certaines d’entre elles sont allergisantes ou vectrices de pathogènes. Enfin, certaines espèces peuvent perturber les activités économiques comme les activités agricoles, forestières ou encore la navigation fluviale.

Face à ce constat, des méthodes de gestion sont mises en place, faisant appel à des techniques adaptées en fonction du site, de l’espèce et des risques de dispersion. Pouvant être coûteuses en moyens humains et matériels, elles doivent souvent être répétées dans le temps pour parvenir à un résultat mesurable. La coordination des actions, dans une démarche locale de réflexion sur les espaces et les espèces prioritaires à traiter, est indispensable.

D’après une étude de l’Observatoire de l’environnement en Bretagne datant de 2019, le territoire breton compte 645 espèces non indigènes dont 67 invasives avérées parmi lesquelles le ragondin, le rat musqué, l’ibis sacré, la grenouille rieuse, le frelon à pattes jaunes, l’huître creuse du Pacifique, la sargasse ou encore le laurier cerise.

Afin de renforcer ces démarches de gestion, le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires lance un appel à projets visant à réguler les populations d’espèces exotiques envahissantes, d’une enveloppe d’1.4 millions pour 2022.

Cet appel à projets est à destination des acteurs publics et privés engagés dans des démarches de gestion de populations d’espèces exotiques envahissantes sur le territoire national, en métropole et outre-mer : gestionnaires d’espaces naturels, associations de protection de l’environnement, syndicats d’usagers, collectivités territoriales, fédérations d’usagers de la nature, entreprises, opérateurs de l’État. Il se déroule en 2 phases afin de démarrer les projets au plus vite. La première phase dite « au fil de l’eau » se clôturera une fois que les montants engagés auront atteint la moitié de l’enveloppe globale, soit 700 000 euros. La seconde phase prendra fin, quant à elle, un mois après la fin de la première phase.

Le règlement administratif pour répondre à l’appel à projets disponible ci-dessous est également consultable sur le site du ministère.

Les dossiers bretons doivent être envoyés au service Patrimoine Naturel de la DREAL Bretagne, à l’adresse suivante : spn.dreal-bretagne[a]developpement-durable.gouv.fr en indiquant en objet du mail "Appel à projets EEE".

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