6- Qualité de l’eau

Objectif 6 : Améliorer la qualité de l’Eau

Agir pour une meilleure qualité de l’Eau (eau d’alimentation, de la ressource au robinet, eau de loisirs

Cet objectif concerne toutes les eux (douces, littorales, eaux de surface, eaux souterraines) ainsi que tous les usages (eaux destinées à la consommation humaine, eaux dites à usage professionnel et de loisirs : pêche, pêche à pied, conchyliculture, baignade, etc).

Bon à savoir : l’eau destinée à la consommation humaine est l’un des aliments les plus contrôlés, depuis le captage jusqu’au robinet du consommateur.

En Bretagne, l’eau de consommation est de bonne qualité : tous les paramètres contrôlés donnent de bons résultats. C’est grâce à de traitements complexes et onéreux que cela est possible. En effet en Bretagne, les eaux brutes sont très vulnérables, à cause des contextes géologique et hydrologique. Les cours d’eau sont notamment sensibles aux pollutions, qu’elles soient accidentelles ou diffuses. Et malgré une amélioration générale de la qualité des eaux bretonnes grâce à des programmes successifs de reconquête engagés depuis les années 1990, environ 60% des eaux brutes restent de qualité insuffisante.

Ce problème de qualité des eaux brutes bretonnes a deux conséquences principales :

  • d’une part, cela expose les eaux destinées à la consommation humaine au risque de défaillance du traitement ou d’inadaptation de ce traitement à faire face à des fluctuations inhabituelles, à des pollutions accidentelles ou à des phénomènes émergents (trihalométhanes, résidus de médicaments, nanomatériaux etc…).
  • d’autre part, cela entraîne des impacts sanitaires pour d’autres usages ou par d’autres voies d’exposition :
    • contamination microbienne des eaux de baignade et de loisirs nautiques,
    • contamination des poissons et des coquillages par des polluants chimiques, des bactéries, des virus, des toxines algales…,
    • prolifération d’algues vertes provoquant une pollution de l’air des plages par des gaz toxiques,
    • pollution des eaux douces par des toxines de cyanobactéries.

Pour ces raisons, l’amélioration de la qualité des eaux douces et littorales est un enjeu sanitaire important porté par le PRSE 3. En particulier, sont considérés :

  • les rejets liés à l’activité humaine (agricoles, domestiques et industriels) et leurs impacts potentiels sur l’Homme,
  • la forte activité touristique et économique autour du littoral qui concentre à la fois les populations exposées et les pressions sur l’environnement.

Cet objectif d’amélioration de la qualité de l’air a été décliné en 3 actions cadres :
A. Améliorer les connaissances sur la qualité de l’Eau
B. Informer, éduquer et former sur la qualité de l’Eau
C. Réduire les risques sanitaires liés à la qualité de l’Eau

De nombreuses actions concrètes sont menées dans le cadre du PRSE 3. Le champ est trop vaste pour qu’il soit possible d’être exhaustif, mais certaines actions donnent une idée des travaux engagés :

  • le contrôle sanitaire des eaux potables et de leurs systèmes de production et de distribution,
  • la surveillance des baignades et de la qualité bactériologique et chimique des coquillages et des poissons,
  • la mise en place des périmètres de protection des captages, et des aires d’alimentation des captages autour des captages prioritaires,
  • les plans d’actions contre les pollutions d’origine agricole (par exemple : plan Ecophyto II, plans d’actions pour la reconquête de la qualité des captages « prioritaires »)
  • la réduction des pollutions industrielles,
  • le traitement des eaux usées domestiques, la réduction des rejets polluants par les eaux pluviales urbaines,
  • les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE et SAGE),
  • la réduction de l’utilisation de pesticides.

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